Formé en 2012 par Romaric Martin et Stijn Konings, ce duo de guitare s'est produit à travers l'Europe. Ils proposent à la fois un répertoire romantique sur instruments anciens et travaillent à la création d'un répertoire nouveau pour leur formation.
Le Trio Alborada est un des ensemble de guitare les plus en vue de France notamment mis en lumière par l'émission La boîte à musique de Jean-François Zygel. Depuis 2020, ils travaillent avec les compositeurs phares pour guitare (Brouwer, Kalampalikis, Ourkouzounov) à la création d'un répertoire contemporain pour leur formation.
Romaric Martin et Charlotte Labaki proposent une traversée de l'Espagne à travers le temps ; de la Renaissance à nos jours.
Ce programme fait halte aux moments musicaux décisifs de l’Espagne. La péninsule ibérique du VIIIe au XVe siècle est le centre d’une civilisation arabe au sommet de sa gloire. 1492 marque l’expulsion définitive des maures et des juifs de son territoire. L’Espagne naît de ce déchirement. Toute l’histoire de l’Espagne, notamment musicale, est marquée de cette situation impossible. D’un côté une origine, un substrat si riche mais écartée volontairement de soi. De l’autre, le choix d’un destin purement européen auquel elle résiste inconsciemment.
Un soir chez Goya met en avant trois figures majeures de la guitare au début du XIXe siècle : François de Fossa, Fernando Sor et Dionisio Aguado et les oeuvres qu'ils se sont dédiées mutuellement.
Ces trois musiciens ont connu plusieurs bouleversements politiques qui les ont conduit à s'exiler. Fossa a fui la Révolution en s'engageant dans l'armée espagnole avant d'être réintégré en 1815. Sor et Aguado ont, quant à eux fui l'Espagne poiur se réfugier en France, tout comme le célèbre peintre Francisco de Goya.
Lors de son exil à Bordeaux, Goya a invité tout à tour ces trois musiciens dans son salon.
Héritier de l’école italienne, Boccherini a inconsciemment assimilé, pendant près de quarante années « l’impérissable, le chaud et précieux trésor musical de l’Espagne » pour laisser s’exprimer un style empreint d’audace et de liberté parcourant avec allégresse et gourmandise toutes les dimensions du langage musical.
Ce programme invite le spectateur à écouter « retentir les échos irrésistibles des danses violentes ou nostalgiques de l’Es- pagne. […] un parfum de chaude poésie, d’une vigueur ardente et sensuelle, comme celui que répandent les tubéreuses et les orangers dans la nuit étouffante madrilène ».
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Romaric Martin©. Tous droits réservés.
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